Du vivant sur mon chemin

Du vivant sur mon chemin!

Écolier âgé entre 10 à 14 ans et fréquentant un établissement scolaire.

L’activité se déroulera de fin Mai- fin juillet

Chaque élève se rend le matin à l’école en parcourant les rues, les parcs, les pelouses,… de sa ville! Tous connaissent le chemin qu’il emprunte quotidiennement cependant, tous n’ont peut-être pas observé qu’il y a de nombreux lieux de vie sur leur parcours!
Cette vie se révèle jour après jour, elle s’émancipe ou elle survit! Parmi celles-ci, il y a des plantes sauvages! Des plantes de l’ombre, discrètes et bien souvent méconnues des passants! Les plantes sauvages sont bel et bien présentes en ville et elles ont non seulement leur utilité mais également leur rôle et leurs vertus!
A travers cette activité, nous allons offrir la possibilité aux élèves de prendre le temps de s’y intéresser et d’observer le monde “micro” qui les entoure.
L’animation sera réalisée sur deux mois à la fréquence d’environ une fois par semaine (45 min). La première fois qu’elle sera présentée aux élèves, ce sera sous forme d’une balade dans les environs du quartier de l’école. Il leur sera demandé
d’observer ce qu’ils voient autour d’eux durant une dizaine de minutes, puis le groupe se rejoindra dans un petit parc à proximité de l’école.
Les premières observations seront partagées en groupe et oralement. Puis le pédagogue qui anime l’activité introduira la notion des différents règnes du vivant et invitera cette fois les élèves à se concentrer sur le monde végétal qui les entoure
dans le parc. Chacun aura la possibilité de repérer un élément et de le mettre en évidence avec un cadre en carton puis de le partager au reste du groupe.
La semaine qui suivra, il sera demandé à chaque élève de repérer une plante sauvage qui se trouve sur le chemin qui les mène jusqu’à l’école et de la prendre en photo.

Lors de la deuxième animation, les photos seront partagées et nommées ( Nom de la plante, lieu, caractéristique…) puis chacun réalisera la “carte d’identité” de sa plante d’après le partage qui a été fait.
Sur une carte géographique du quartier, les différentes photos et “carte d’identité” de chacune des plantes des élèves y seront placées.
A partir de là, chaque élève va prendre régulièrement de nouvelles photos ou réaliser un dessin de la même plante. D’une fois à l’autre il aura du temps, de façon
individuel, d’ observer les changements qui ont eu lieu (taille, couleurs, forme, nombre de feuilles, apparition de la fleur, insectes présents). À la suite de ce temps, la période sera complétée en groupe par le partage d’informations des différents changements afin de faire des parallèles entre d’éventuelles similitudes d’évolution
des différentes plantes. Puis, le pédagogue profitera d’apporter quelques notions et apports théoriques sur le règne végétal, sur les termes et les familles botaniques,
sur le cycle de la plante au fil de la saison, leur importance etc.
Au fur et à mesure des observations et des apports théoriques du pédagogue, les “cartes d’identité” des élèves deviendront de plus en plus complètes et riches
d’informations. A la fin du processus d’observation, les élèves, chacun leur tour, présenteront leur plante à leurs camarades en intégrant les acquis reçus (famille, taille, stratégie de reproduction, éventuel propriété et usage traditionnelle).
Finalement, la dernière animation réalisée sera une confection à base d’une des plantes étudiées tel qu’un baume, une huile, une tisane, un usage culinaire, ou
autre.

L’objectif de cette animation est principalement de permettre aux enfants de mieux connaître l’environnement qui les entoure mais également de le comprendre!
De favoriser leur capacité d’observation du milieu qui les entoure et d’en connaître le rythme au fur et à mesure de la saison. De percevoir l’évolution du règne végétal et
ses différentes stratégies de survie et de reproduction. D’acquérir des notions et une terminologie botanique.
À la fin du processus les élèves seront capables d’identifier plus d’une dizaine de plantes et de les nommer. De saisir le rôle qu’elle joue dans la biodiversité et éventuellement les bienfaits qu’elle offre à l’homme.